Zoom sur un tour du monde en Citroën DS

Après avoir eu une idée invraisemblable, Manuel Boileau, âgé de 37 ans, a franchi le cap : faire tour du monde avec sa vieille Citroën DS qui a le même âge que lui. Il a ainsi pu voyager à travers plusieurs continents, pendant trente-quatre mois. Revenons sur son périple.

Un rêve qui devient un projet

Manuel Boileau rêvait de faire le tour du monde avec sa voiture, il l’a fait. Un projet qui peut sembler un peu fou, surtout à bord d’un véhicule qui n’est plus tout neuf. Cet ancien co-gérant d’une société de web design ressentait le besoin de se sentir libre, sans attache, ni racine. Ainsi, il a fait le pari de partir visiter le monde, pendant vingt mois, avec son ancestrale DS Ambulance de 1971, qu’il a acheté pour l’occasion.

Constamment sur la route, Manuel a bougé pendant trente-quatre mois, soit quatorze de plus que prévu et a effectué au total 80 000 kilomètres. Ainsi, il a pu séjourner dans trente-huit pays, comme la Turquie, le Lagos, le Chili, le Sénégal, le Nicaragua, la Mauritanie, etc.

L’aventurier souhaitait absolument effectuer ce tour du monde en DS, cette voiture “mythique” qui nourrit une véritable passion chez lui. Manuel avait déjà pas mal roulé en DS avant son départ et suite aux nombreuses pannes, il a appris a connaitre la voiture parfaitement, au niveau de la mécanique. En effet, réparer un véhicule qu’on connait bien, en commandant les pièces sur piecesautostore.fr par exemple, peu s’avérer utile.

C’est avec un budget plutôt réduit que Manuel Boileau a pris la route. Il avait donc 30 000 euros pour financer son long voyage qui devait durer initialement vingt mois. Les trajets en bateaux et le plein d’essence pouvaient être parfois onéreux. Cependant, il se souvient qu’en Iran, le prix de soixante litres d’essence était de seulement six euros.

Des péripéties qui se terminent bien

Vivre trois ans dans sa voiture n’a pas été tous les jours facile. Le confort est minime et la Citroën DS faisait alors office de cuisine, de chambre et même de salle de bain.

Quand l”antique véhicule tombait en panne, le tour du monde s’arrêtait. Changement de boite de vitesse au Canada, avarie moteur en Slovaquie, pistons collés par l’éthanol au Brésil: : ces soucis mécaniques obligeaient le voyageur à rester sur place, dans l’attente d’une pièce.

Finalement, malgré quelques soucis comme un réveil à la kalachnikov au Népal, des petits vols et quelques frayeurs en Colombie, Manuel Boileau est retourné à son point de départ sain et sauf et serait partant pour un second tour !

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