De Grenoble en Asie : le périple à cheval de Kim

A seulement 27 ans, Kim Remy a déjà de la suite dans les idées. D’ici un an, elle souhaite traverser l’Europe et l’Asie à Cheval. Un rêve fou de 9 000 kilomètres que la jeune Grenobloise a baptisé “Eurasienne”.

Un trajet déjà tout tracé

Kim Remy organise ce voyage depuis sa plus tendre enfance. Le départ est prévu pour début mai 2019 depuis Eybens, une petite commune située en Isère, et la traversée devrait durer environ un an. En compagnie de son cheval Cheyenne, elle va ainsi découvrir l’Italie, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie, la Serbie, la Bulgarie, la Turquie, l’Iran, le Pakistan et l’Inde. Mais la jeune fille n’a pas de limite puisqu’elle souhaite également, si l’état de santé de son cheval lui permet et qu’elle en a les moyens, partir découvrir le Bhoutan et continuer jusqu’au Vietnam qui est le pays de sa maman. Un voyage en Asie peu ordinaire !

Un financement organisé

Bien évidemment, la jeune grenobloise a prévu également le côté financier. Elle met de l’argent de côté depuis son plus jeune âge afin de pouvoir réaliser son rêve. Elle a alors sollicité de grosses entreprises afin d’assurer un suivi logistique. Elle fait également appel à la générosité des gens par le biais de plate-formes de don en ligne. Une chaîne Youtube va également être créée afin de faire connaître son projet et solliciter des aides financières.

Un compagnon de route

L’histoire semble encore plus idyllique lorsqu’on connaît l’histoire de sa fidèle jument, Cheyenne. En effet, Kim l’a sauvé de l’abattoir et lui a offert une nouvelle vie. Il aura fallu du temps à ces deux-là pour se faire confiance mutuellement et pour se comprendre. De nombreuses heures de travail, de remise en question, de pleurs, de satisfaction auront été nécessaires pour réussir à parler enfin, le même langage.

Du haut de ses 1m45 et ses 350 kg, Cheyenne parcourt environ 20km par jour selon le terrain plus ou moins accidenté. Du fourrage sera nécessaire pour entretenir ce gros estomac, soit environ une demi-botte de foin par jour ainsi que de l’herbe pour compléter la ration. Kim compte sur les nombreuses fermes qu’elle croisera sur son chemin ainsi que les gîtes équestres pour fournir à sa jument tout ce dont elle a besoin.

Ainsi, les deux amies devront se faire confiance puisque Kim le sait, de nombreuses difficultés vont venir croiser leur chemin telles que la faim, la soif, les imprévus, l’activité physique, les frontières, les animaux sauvages…

La jeune fille est également à la recherche d’un cheval islandais afin de pouvoir porter le matériel nécessaire. C’est une race très robuste et très courageuse qui n’aura aucun mal à suivre l’aventure. La petite chienne Gaia sera également de la partie puisque “sans elle, pas de voyage” confie Kim.

1 COMMENTAIRE

  1. Bonjour Kim,

    Avez-vous entrepris ce voyage ?

    Moi aussi Eurasienne (mère viêt, père Français), j’ai décidé de le faire à 65 ans.
    1cheval + 2 chiens et seule.

    Je suis née à Saïgon. Feu mon grand-père, mandarin Préfet médecin, vivait à Hué.
    Diên-Biên-Phù a obligé mes parents à quitter le Viêtnam.

    Donnez-moi vos recommandations.

    Bien à vous.

    Kim Gauthier

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